Une auto-entreprise, également connue sous le nom de micro-entrepreneur, est un régime simplifié de création et de gestion d’entreprise en France. Destiné aux entrepreneurs individuels, ce statut offre la possibilité de démarrer une activité professionnelle avec des démarches administratives allégées et un régime fiscal avantageux. Par ailleurs, devenir un micro-entrepreneur permet également de cumuler des activités différentes et de profiter d’une protection sociale avec un contrat de travail. Accessible à tous les entrepreneurs, l’auto-entreprise s’adapte à n’importe quelle activité, qu’elle soit commerciale, artisanale ou libérale.
Grâce à ses nombreux avantages, l’auto-entreprise attire les freelances, les artisans, et les commerçants cherchant à tester une activité ou à générer des revenus complémentaires. Cependant, ce statut impose un seuil de chiffre d’affaires à ne pas dépasser pour conserver ses bénéfices. Actuellement, innombrables sont les entrepreneurs qui se demandent comment créer deux auto-entreprises. Si vous faites partie de ces entrepreneurs, cet article vous aidera à comprendre comment se lancer dans la création de ce type de société.
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Zoom sur le cumul d’activités
Vous voulez en savoir davantage sur le monde de l’activité professionnelle de nos jours ? Consultez ce site d’actualité ! Cependant, pour créer deux auto-entreprises, comprendre le principe du cumul d’activités sous le régime micro-entrepreneur est d’une importance majeure. En France, une personne ne peut pas créer deux auto-entreprises distinctes, mais elle peut cumuler différentes activités au sein d’une seule et même micro-entreprise. Pour ce faire, la personne concernée doit déclarer une activité principale et, si nécessaire, une ou plusieurs activités secondaires, qu’elles soient de nature commerciale, artisanale ou libérale.
Le cumul permet de diversifier le service ou prestation proposée et d’étendre son champ de services sans créer une seconde société, telle qu’une SARL (société à responsabilité limitée). Cependant, respecter les seuils de chiffre d’affaires établis pour chaque nature d’activité est d’une importance majeure. Sachez que le dépassement du plafond peut entraîner la perte du statut. L’entrepreneur doit déclarer l’ensemble des projets à entreprendre lors de la création de l’auto-entreprise et adapter la déclaration fiscale et sociale en fonction.
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Les cotisations sociales seront calculées en fonction du chiffre d’affaires global, mais les taux appliqués varient selon le type de service ou prestation (prestation commerciale, assurance, etc.). Enfin, le cumul est possible même pour un salarié, sous réserve de respecter les règles de non-concurrence stipulées dans leur contrat de travail. Ceci a pour but d’éviter tout conflit d’intérêts avec l’employeur, peu importe le type de contrat de travail du salarié.
Découvrez les étapes à suivre sur : comment créer 2 auto-entreprises ?
En France, un micro-entrepreneur souhaitant gérer deux sociétés doit comprendre les étapes de création et les règles du cumul d’activités. Généralement, un entrepreneur n’a pas la possibilité d’ouvrir deux auto-entreprises distinctes sous le régime micro, mais il peut parfaitement cumuler plusieurs activités au sein d’une seule auto-entreprise. Sur ce, voici les étapes à suivre :
- Déclaration en ligne de l’activité principale ;
- Ajout des activités secondaires ;
- Modification (en cas de nouvelle activité).
Lors de la création de la société, le micro-entrepreneur déclare une activité principale et peut ajouter des activités secondaires. Par ailleurs, la déclaration s’effectue en ligne sur le site officiel, durant laquelle vous pouvez préciser la nature de votre projet. Si, par la suite, le micro-entrepreneur souhaite ajouter une nouvelle activité pour cumuler les revenus, il doit faire une modification de sa déclaration initiale. Ce type de statut vous permet de diversifier vos services et prestations, mais vous devez impérativement respecter les plafonds de chiffre d’affaires spécifiques, peu importe les seuils. Ne pas dépasser le seuil ou plafond indiqué est d’une importance majeure pour conserver le statut de micro-entrepreneur.
Les cotisations sociales sont calculées en fonction des revenus, mais le taux varie selon la nature de l’activité ou du service proposé. De plus, l’entrepreneur peut être salarié et cumuler un contrat de travail avec son auto-entreprise. Cependant, en tant que salarié, le micro-entrepreneur doit impérativement respecter les clauses de non-concurrence et éviter tout conflit d’intérêts avec son employeur. Sachez que cette solution est également une meilleure alternative pour créer une société SAS ou une SARL qui nécessite souvent des formalités plus complexes. Pour gérer correctement ses obligations fiscales et sociales, accordez une importance particulière aux cotisations, à l’impôt et aux plafonds imposés pour éviter la complexité du business.
Déterminez les activités principales et les activités secondaires
Pour un micro-entrepreneur qui souhaite se lancer dans l’auto-entreprise, savoir comment déterminer les activités principales et secondaires est d’une importance majeure. Tout d’abord, l’activité principale correspond à celle qui génère le plus de chiffre d’affaires et qui sera la référence du micro-entrepreneur pour les obligations fiscales.
Lors de la mise en œuvre de l’entreprise, le micro-entrepreneur déclare cette activité principale sur le site officiel dédié, mais il peut parfaitement ajouter une activité secondaire. Sachez que le choix de l’activité secondaire peut grandement impacter les cotisations sociales et l’impôt à payer. Sur ce, ces aspects varient selon les types de prestations et services. Par exemple, la prestation commerciale et le service artisanal n’ont pas les mêmes conditions pour les cotisations.
Dans tous les cas, l’auto-entreprise permet d’étendre les services proposés, tout en restant dans le cadre d’une seule entreprise, sans mettre en œuvre un établissement supplémentaire, comme une SAS, qui est assez complexe en termes d’administration. Au cas où le micro-entrepreneur souhaite modifier les activités principales, celles-ci doivent être déclarées, peu importe leurs natures, avant de mettre en place des changements au sein de l’auto-entreprise.
Enfin, il est fortement recommandé de respecter le chiffre d’affaires à ne pas dépasser pour chaque activité de l’auto-entreprise. En somme, chaque entrepreneur doit impérativement évaluer son business plan pour bien identifier les activités principales et secondaires et ainsi optimiser la gestion des projets.